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George SOROS
Sa jeunesse
Soros, né György Schwartz, est le fils de l'écrivain espérantophone Tivadar Soros (alias Teodoro Ŝvarc) dont l'œuvre Maskerado ĉirkaŭ la morto écrite originalement en espéranto et qui relate ses expériences pendant l'occupation nazie à Budapest a été traduite dans plusieurs langues (anglais, russe, allemand, hongrois et turc). Cependant George et son frère Paul ne semblent pas être des espérantophones natifs2, leur activité dans le domaine est, en tous cas, inexistante.
Il naît en Hongrie dans une famille juive où il vit jusqu'en 1946, date à laquelle il fuit l'occupation soviétique en se rendant à un congrès d'espéranto.
Soros émigre au Royaume-Uni en 1947 où il entreprend des études d'économie à la London School of Economics. En 1952, il obtient un bachelor of science en philosophie et commence à travailler, la même année, dans une petite maison de courtage de la City londonienne fondée par deux associés hongrois3. Parallèlement il accepte des petits boulots tels que maître nageur, vendeur de souvenirs, porteur de bagages. Il se rend aux États-Unis en 1956 pour, selon ses dires, gagner assez d'argent à Wall Street pour devenir écrivain et philosophe. Il travaille successivement comme analyste dans plusieurs petites sociétés financières: F.M. Mayer and co, Wertheim and co puis Arnold and S. Bleichroeder. Chez Arnold and S. Bleichroeder il est analyste et gère pour la première fois un fonds d'investissement d'arbitrage sur les matières premières. Il crée en 1969 son premier propre fonds offshore dans les Antilles à Curaçao le fonds Quantum Fund of Funds. Il gère son fonds depuis New York avec sa société de gestion le Soros Fund Management LLC. Il investit dans son fonds ses propres économies en plus de l'argent de ses premiers investisseurs qui sont principalement la Banque Rotschild Paris et Heldring & Pierson. Le fonds spécule successivement sur le marché actions obligataires puis les devises surtout à partir de 1973 avec la fin du système de taux change fixes.
Dans la première partie de sa carrière, il fait le pari de l'explosion de la bulle financière sur les actions japonaises de la seconde partie des années 1980, mais trop tôt pour gagner de l'argent.
Condamnation pour délit d'initié[modifier | modifier le code]
Condamné pourdélit d'initiédans l'affaire de la Société généralequi avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d'OPA menée parGeorges Pébereauet Robert Lyon, président de laCaisse des dépôts, sur une banque privée, Soros se pourvoit en cassation. Le jugement est toutefois confirmé et il est condamné à payer une amende de 940 500 euros. Ayant fait un recours auprès de laCour européenne des droits de l’hommeen 2011 en alléguant une violation de l'article 7 de laConvention européenne des droits de l'homme8, il en est debouté9.
Critiques[modifier | modifier le code]
George Soros a été critiqué pour avoir spéculé contre les bandes de fluctuation du SME (Système monétaire européen), qu'il critiquait comme enrichissant mécaniquement la spéculation et l'encourageant. Les bandes de fluctuations ont été élargies en juillet 1993, à 15 % contre 2,25 %, après ces spéculations, qui ont valu à Georges Soros un ressentiment important de la part de tous les partisans français du "franc fort", ainsi qu'en Grande-Bretagne, où il avait auparavant spéculé contre la livre.
Ses détracteurs critiquent le rôle joué par Soros à travers son fonds d'investissement Quantum Fund, domicilié àCuraçao(Antilles néerlandaises) — unparadis fiscalrégulièrement dénoncé par leGroupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), qui regroupe plusieurs gouvernements, comme étant l'un des plus importants centres de blanchiment d'argent issu du narcotrafic. En opérant à partir de Curaçao, Soros n'a pas uniquement évité de payer des impôts, mais il a aussi caché la nature de ses investisseurs et l'utilisation de leur argent. Pour autant, aucune accusation de blanchiment n'a jamais été formulée contre lui.
En janvier 2008,The Timesrévèle que George Soros a financé une étude de la prestigieuse revue scientifiqueThe Lancetsur le nombre de victimes durant laguerre d'Irak10. Cette étude, réalisée par leMassachusetts Institute of Technology(MIT) et dirigée par Les Roberts, professeur d'épidémiologieà l'université Columbia, indique que laguerre d'Iraka causé 650 000 morts.The Timescite une autre étude duThe New England Journal of Medicine, basée sur des hypothèses plus prudentes, qui évoque le chiffre d'au moins 151 000 victimes.
Ses détracteurs l'accusent de spéculer sur l'Euro comme il l'avait fait avec la Livre Sterling. Ils le soupçonnent donc d'être en partie à l'origine des crises financières européennes actuelles, ceci afin de prêter par la suite de l'argent à l'Europe à des taux d’intérêt très élevés11.
Il aurait financéAvaaz.org, auquel il est reproché un manque de neutralité de ses pétitions (voir la sectionCritiquesde l'article).
Il cofinancement, Avec la National Endowment for Democracy, l 'Open Society Foundations et Freedom House, le groupement politique serbe Otpor, entrainant des activistes du monde entier à renverser des gouvernements Opposés aux Intérêts des Etats-Unis 12.
Certains l'accusent, sous couvert de philanthropie, d'établir des positions dominantes à travers le monde à des fins de profit personnel13.
Philanthropie[modifier | modifier le code]
Soros utilise une partie de sa fortune pour des activitésphilanthropiques. Il aurait consacré, selon les calculs de la revue américaineWorth, 2 milliards de dollars à ses fondations présentes dans plus de 30 pays14. En1979, Soros aida financièrement les étudiants noirs de l'université du CapenAfrique du Sudà l'époque de l'apartheid. Lors de l'éclatement de l'Union Soviétique, George Soros est connu pour avoir proposé à chaque scientifique la somme de500 dollarspour ne pas partir vendre leur savoir au plus offrant, notamment à cause des risques de diffusion de technologiesnucléaires. Il fonde en 1993 l'Open Society Institute, devenu Open Society Foundations en 2010, dont l'objectif affiché est de promouvoir le développement des sociétés démocratiques et ouvertes. Ces investissements sont principalement destinés auxpays en voie de développementou en cours de reconstruction sociale : pays de l'ancienneUnion soviétique,Afrique,Amérique du Sud,Asie. Il s'est aussi engagé à donner 250 millions de dollars à l'université d'Europe centrale. En 2009, la fondation de Soros a financé une étude sur lecontrôle au facièsen France. Cette étude a été menée par des chercheurs du CNRS15. En 2011, il a financé sans motivation déclarée, une étude controversée sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille. Toutefois, faute d'une méthodologie sérieuse, les résultats n'ont pas de portée scientifique. En 2012, sa fondation fait un don de35 000 eurosauCollectif contre l'islamophobie en France.
George Soros a donné un million de dollars pour une proposition qui vise à légaliser la marijuana enCalifornie, état américain où le cannabis à usage médical est autorisé depuis 1996. Quatorze autres États ont adopté des mesures en faveur d'un certain degré de décriminalisation du cannabis.
George Soros finance également à hauteur de 100 millions de dollarsHuman Rights Watch, sur 10 ans, à partir de septembre 2010. L'ONG s'est quant à elle engagée à trouver un dollar de don pour chaque dollar prêté par l'Open Society Foundations.
Il déclare à la chaîne de télévision CNNen mai 2014, que sa fondation a pris une part importante dans les événements d'Euromaïdanen Ukraine entre l'automne 2013 et le printemps 2014. Il s'agit de l'International Renaissance Foundationcréée en Ukraine en 1990.
« L'homme qui fit sauter la banque d'Angleterre »
En 1992, alors que l'Angleterre s'enfonce dans une crise économique, il semble clair à Soros que la situation de la livre sterling est intenable.
La livre sterling à cette période est dans un régime de change lié : le Système Monétaire Européen (SME). Ce système induit premièrement une valeur presque fixe de la livre (relativement aux autres monnaies européennes), celle-ci, en raison de la crise, devient trop élevée ; et deuxièmement le niveau des taux d'intérêt, calquant ceux-ci de fait sur ceux de la Bundesbank. Ce système est l'ancêtre de l'Euro. L'Allemagne avait besoin de taux d'intérêt élevés, l'Angleterre de taux faibles. Soros parie sur le fait que la Banque d'Angleterre ne peut résister à plus de pression sur sa monnaie et qu'elle sera forcée de sortir la livre du SME. Ceci provoquerait en particulier une chute importante de la valeur de la livre. Aujourd'hui, l'euro de par sa nature rend tout cela impossible, et c'est une des raisons qui ont appuyé l'idée d'une monnaie unique.
Le (mercredi noir), Soros vend à découvert 10 milliards de livres, pariant donc à la baisse sur cette monnaie. Il provoque, par cette opération, une pression telle sur la livre que la Banque d'Angleterre sort sa devise du Système Monétaire Européen.
La plus-value qu'en aurait tiré Soros serait d'environ 1,1 milliard de dollars. Il est alors surnommé pour cela « l'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre ». Durant la crise financière asiatique de 1997, dans des circonstances similaires, le premier ministre malais de l'époque Mahathir bin Mohamad accuse Soros de spéculer sur le ringgit.
À l'inverse, il se trompe dans d'autres circonstances et reperd des montants importants dans la spéculation contre d'autres monnaies.
Revenus et fortune[modifier | modifier le code]
George Soros a gagné 3,3 milliards de dollars en 2009.
L'homme a ses paradoxes. En quarante ans, George Soros accumule une fortune estimée à 20 milliards de dollars en 2012, selon le classement du magazine Forbes (22e fortune du monde). Il reconnaît pourtant que le système financier actuel est néfaste pour le développement des pays les plus pauvres.
Soros a plusieurs résidences : il vit à New York dans un appartement de 16 pièces dans l'Upper East Side et possède deux propriétés aux États-Unis, l'une à Southampton (Long Island) et l'autre à Bedford (Comté de Westchester).
Condamnation pour délit d'initié[modifier | modifier le code]
Condamné pour délit d'initié dans l'affaire de la Société générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d'OPA menée par Georges Pébereau et Robert Lyon, président de la Caisse des dépôts, sur une banque privée, Soros se pourvoit en cassation. Le jugement est toutefois confirmé7 et il est condamné à payer une amende de 940 500 euros. Ayant fait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme en 2011 en alléguant une violation de l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'homme8, il en est debouté
Philosophie
Soros est le disciple deKarl Popperavec qui il entretient une correspondance. Le nom de sa fondation,Open Society Foundations, est d'ailleurs une référence à l'ouvrage de Popper,La Société ouverte et ses ennemis.
Soros contre Bush
George Soros est l'auteur de plusieurs livres, dont l'avant-dernier, « The Bubble of American Supremacy », est une critique virulente contre legouvernementdeGeorge Bush. Il investit 12 millions de dollars pour s'opposer à la réélection de George Bush, ce qui peut étonner, sachant que c'est lui qui sauveGeorge Bush filsde la faillite en1990[réf. nécessaire], et qu'il fait partie des très nombreux investisseurs duGroupe Carlylede George Bush père. Ce groupe gère le portefeuille de la famille Bush, et est le11efournisseur duPentagone.
Soros et l'Europe
En octobre2011, George Soros adresse une lettre ouverte aux dirigeants de la zone euro publiée dans leFinancial Times23. les sommant de répondre à la crise de la monnaie unique par plus d'Europe. La lettre a été signée par 95 autres personnalités européennes commeJavier Solana,Daniel Cohn Bendit,Andrew Duff,Massimo D'AlemaouEmma Bonino.
En 2015, il appelle l'Europe à prêter à l’Ukraine une somme de l'ordre de 20 milliards de dollars, car « l’attaque de la Russie contre l’Ukraine est indirectement une offensive contre l’UE et ses principes de gouvernance. (…) Les membres de l’UE sont des pays en guerre, et ils doivent commencer à agir comme tels, c'est-à-dire modifier leur engagement en faveur de l'austérité budgétaire, et reconnaître qu'il vaut mieux pour eux aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu'espérer ne pas avoir à défendre l'UE eux-mêmes
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